« Un pays sans police est un grand navire sans boussole et sans gouvernail », disait avec beaucoup de lucidité, Alexandre Dumas. Il ne pouvait pas croire si bien dire, même éloigné de nous géographiquement et temporellement. Plusieurs siècles après cet auteur, le Togo vit dans un contexte où l’insécurité menace son territoire. Il ne faut donc pas attendre que la situation soit hors de contrôle avant d’agir. Les Forces de défense et de sécurité (FDS) doivent signaler leur présence sans faille sur les 56 000 600 km2. Pour répondre aux défis de l’heure, le gouvernement vient de lancer l’ouverture de nouveaux postes de police sur l’ensemble du territoire national.
A travers un arrêté signé par le ministre de la Sécurité et de la Protection civile le général de brigade Damehame Yark, l’on apprend qu’il y aura la création de soixante (60) nouvelles unités de police dans toutes les préfectures du pays. Selon le ministre, ces nouveaux commissariats ont pour mission, « la protection des personnes et des biens ainsi que le maintien et le rétablissement de l’ordre public dans leurs ressorts respectifs ».
Sur les 60 nouvelles unités de police, sept (7) sont créées dans la région des Savanes où la menace terroriste est présente. A l’annonce de cette information, beaucoup de personnes ont fait le lien avec la menace terroriste. Et elles ont raison. Actuellement, le Togo doit logiquement renforcer son dispositif sécuritaire partout. Ces bandits peuvent surprendre n’importe où et à n’importe quel moment. Toutefois, certains analystes affirment que le dispositif sécuritaire seul ne suffit. D’ailleurs, le gouvernement est conscient de cette réalité.
La lutte qui est actuellement en cours contre le terrorisme ne se repose pas uniquement sur les armes. Le gouvernement a lancé des consultations sous le regard du président de la République afin d’inclure toutes les composantes de la nation. Au niveau de la région des Savanes un Plan d’urgence est en train d’être déroulé pour le développement des services sociaux de base.
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