L’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait prédit à la fin du mois de mars que la pandémie de covid-19 allait faire beaucoup de victimes en Afrique ; ceci à cause de la précarité du système de santé des pays africains. Trois mois après, les statistiques démentent et démontent les prédictions. L’Afrique est relativement épargnée par la pandémie.
« Ni sur le taux d’infection, encore moins sur la mortalité, le continent africain n’est proche des prédictions alarmistes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui évoquait une situation désespérée eu égard à une faible capacité sanitaire des pays situés entre le Caire et le Cap », écrit financialafrik.com.
Les statistiques sorties par l’OMS faisaient froid au dos. Ces statistiques avaient été reprises par l’Organisation des Nations unies (Onu) et d’autres ONG. « Je crains qu’on aura en Afrique des millions et des millions de personnes infectées et même si la population est plus jeune qu’au Nord, dans les pays les plus développés, il y aura nécessairement des millions de morts », avait déclaré Antonio Guterres, sur RFI, le 28 mars 2020.
Les experts de l’OMS se sont apparemment trompés sur le cas africain. Les chiffres qu’ils avaient publiés sont à des années lumières de ce que le continent a enregistré à ce jour. Au 04 juillet 2020, l’Afrique recensait 463 075 cas positifs, 11 084 décès, 11 084 guérisons et 222 010 malades encore hospitalisés. Ces chiffres pour un continent sont faibles par rapport à certains pays qui ont dépassé la barre des deux (02) millions. Par exemple, au 04 juillet, les Etats Unis comptaient à eux seuls 2,8 millions de cas et 131 732 décès. En termes de décès, l’Europe est le continent le plus touché.