Le projet de développement rural de la plaine de Djagblé (PDRD), lancé en février 2018 par le président Faure Gnassingbé est en plein exécution. Selon nos confrères d’agridigital, son exécution a atteint un taux de 90% pour un taux de décaissement de 81,13%.
Deux ans déjà que les travaux de réaménagement de la plaine de Djagblé ont été lancés. A ce jour, on note un satisfecit tant à l’avancement de ceux-ci avec des résultats visibles sur le terrain avec des populations qui ont commencé par jouir des réalisations selon M. Ildevert-Honoré Kouawo Tchawalassou, Coordonnateur du PDRD.
D’un coût de 9,6 milliards FCFA, dont 960 millions assurés par l’Etat togolais, le projet PDRD qui s’exécute à 15 Km au nord-est de Lomé, a permis entre autres la réalisation d’une mini-adduction d’eau contenant 2 châteaux d’eau (50 et 100m3), deux forages et treize bornes fontaines.
Un ouvrage réceptionné à 100% et rétrocédé à la Togolaise des Eaux (TdE) du Ministère de l’Eau.
“La plupart des travaux prévus ont été réalisés et réceptionnés à l’exception des travaux d’aménagement hydro-agricoles qui sont en cours d’achèvement avant la clôture officielle”, souligne M. Tchawalassou.
En dehors de ces travaux, il a été réalisé 25km de pistes de désenclavement avec des caniveaux de part et d’autre pour drainer les eaux pluviales. L’autre volet de ce projet est le renforcement des capacités des agriculteurs. En effet, environ 140 producteurs de riz et 25 éleveurs ont été respectivement formés sur les techniques de production de riz et sur les techniques d’élevages à cycle court, indique le coordonnateur du projet.
Les travaux se poursuivent pour achever les travaux d’aménagement hydro-agricoles. Les ouvriers sont toujours à pied d’œuvre sur le site et les premiers responsables rassurent qu’ils seront livrés bientôt.
“En ce qui concerne la production du riz, les bénéficiaires ont commencé la pratique de la culture du riz sur le périmètre aménagé autour d’une parcelle pilote de formation. La production effective est prévue pour être lancée d’ici la fin d’année”, précise M. Tchawalassou.
A terme ce projet permettra de réduire significativement la pauvreté dans les cantons de Djagble et d’Abobo (préfecture de Zio).
Cela devrait passer par l’aménagement hydroagricole de 340 hectares et la construction d’infrastructures communautaires et des pistes rurales.
Pour rappel ce sont la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) et la Banque islamique de développement(BID) qui sont les principaux bailleurs de fonds. Elles apportent chacune, 4,32 milliards F.CFA pour la réalisation de ce projet.