Le coronavirus fait environ 3000 morts principalement en Chine et 83.800 personnes contaminées à travers une cinquantaine de pays. La propagation de l’épidémie a influencé les marchés financiers qui ont reculé lundi dernier.
Le fameux indice de la peur, le VIX (Volatiltily Index), qui mesure la volatilité à court terme (30 jours) entre les options d’achat et de vente du SP 500 à la Chicago Board Options Exchange a atteint son niveau le plus élevé depuis la crise des subprimes en 2008, renseigne Financial Afrik. À 49,10 points (+25,38%) vendredi 28 février à 16h30, le VIX était largement au-delà des 30 points, seuil sensé être le prélude d’une forte chute des cours et d’une crise financière majeure. Selon le site d’information économique, en une semaine, l’indice a bondi de 187%, poussant nombre de traders à se positionner à la baisse sur des spéculations majeures.
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Le VIX qui mesure le niveau de peur sur les marchés n’avait auparavant dépassé le seuil des 40 points que 4 fois depuis sa création par le CBOE (Bourse de Chicago) en 1990. Selon les experts de Mirabaud Securities, ces seuils historiques remontent en octobre 1998 lors de l’effondrement des marchés russes (à 49,5 points) puis en 2001 après les attentats du World Trade Center (à 49 points), en 2002 avec le scandale Enron (à 45 points) et puis en 2008, à l’occasion de la crise des subprimes lors de laquelle le VIX a atteint son sommet historique à 80 points.
Ce qui se traduit par la peur n’est en fait que la fin des illusions pour un marché financier qui n’avait pas encore intégré le risque « Coronavirus ». En interprétant le mouvement de panique générale depuis que l’OMS a relevé son niveau d’alerte et que les statistiques sur l’Italie et la France commencent à tomber, le marché anticipe sur des conséquences