Même lorsque les salles de classe se vident et que les cours s’interrompent, la santé des élèves reste une priorité nationale. L’Institut national d’assurance maladie (INAM) l’a récemment rappelé : « les élèves régulièrement inscrits dans les établissements publics continueront de bénéficier des prestations médicales prévues par la couverture School AMU » durant toute la période des vacances scolaires.
Cette mesure vise à garantir une continuité des soins sans interruption, un enjeu crucial pour des milliers de familles togolaises. La couverture santé des écoliers ne s’arrête donc pas aux grilles de l’école ni au calendrier académique.
En l’absence des bons d’accès habituellement délivrés par les établissements scolaires, les centres de santé sont invités à rester ouverts à ces jeunes bénéficiaires. Une simple preuve d’inscription suffit désormais : une carte scolaire, un bulletin de notes, un livret scolaire ou encore une attestation de scolarité. Cette souplesse, inédite, allège les démarches et préserve le droit aux soins des enfants, même hors du temps scolaire.
Autre précision : « le nom ou le code de l’établissement doit être mentionné sur la feuille de soins » pour faciliter le traitement administratif. Une rigueur nécessaire pour un dispositif qui monte en puissance.
Depuis le début de l’année académique 2024-2025, l’ancien programme présidentiel “School Assur”, lancé en 2017, a évolué pour intégrer l’Assurance maladie universelle, devenant “School AMU”. Une mue stratégique qui vise à « favoriser une meilleure protection et rendre les conditions de prise en charge souples et simplifiées ».
Derrière cette volonté politique, un message clair : la santé des élèves n’a pas de pause. Même en vacances, l’État reste présent, bienveillant, protecteur. Un pas de plus vers une école togolaise plus équitable, où l’apprentissage et la santé avancent main dans la main.
