Promu par Claude Dimo, « Studirium » s’adresse aux apprenants, aux parents, aux enseignants et aussi aux ministères de l’éducation.
Souhaitant s’impliquer davantage dans l’éducation de ses enfants, Claude Dimo eut l’idée de créer une plateforme digitale facilitant le suivi scolaire parental, d’une part, et permettant aux élèves d’accéder à des cours en ligne, d’autre part. Baptisée « Studirium », la plateforme ambitionne, selon son promoteur, de digitaliser et moderniser l’écosystème scolaire au Cameroun et en Afrique.
En plus de cibler les parents et les apprenants, la solution s’adresse aux différents acteurs de l’écosystème scolaire, dont les ministères de l’éducation et leurs délégations afin de leur permettre d’avoir une vision globale sur le contrôle et la gestion de chaque établissement scolaire, ainsi qu’aux enseignants. Elle offre à ces derniers l’occasion d’améliorer leurs stratégies d’enseignement et leurs méthodes pédagogiques.
« Plus de 80 pour cent des établissements scolaires camerounais ne disposent d’aucun système informatisé de gestion. Cela entraîne un accès limité à des ressources de qualité, une inégalité des opportunités d’apprentissage, des inefficacités et erreurs à plusieurs niveaux, une perte de temps et un système d’archivage complexe et peu fiable, rendant ainsi le système éducatif sous-performant », estime Claude dans un entretien accordé à la dpa. « L’implémentation de la solution Studirium vient en réponse aux soucis majeurs ci-après énoncés et auxquels l’éducation en Afrique est constamment confrontée », explique-t-il.
Lancée en février dernier, la solution est actuellement en phase de commercialisation. Comptant plus de 1350 utilisateurs, elle est en cours de déploiement au Congo et en République Démocratique du Congo (RDC).
« À ce jour, le Cameroun compte plus de 8,5 millions d’apprenants scolarisés dans des établissements de base et du secondaire. L’Afrique, quant à elle, dispose de plus de 350 millions d’apprenants scolarisés. Notre ambition est de couvrir environ dix pays africains avec un nombre minimal de 12 millions d’apprenants actifs, d’ici les cinq prochaines années », indique l’entrepreneur de 33 ans.
Selon Claude, les efforts sont aujourd’hui déployés afin d’intégrer de nouvelles technologies pour améliorer l’expérience de l’utilisateur, tout en créant des partenariats stratégiques avec des institutions éducatives locales et internationales.
dpa
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