C’est probablement la première bonne nouvelle enregistrée face à l’horreur de l’épidémie du coronavirus. Un étudiant camerounais qui a été infecté par le Coronavirus est guéri. Et est sorti de l’hôpital le 10 février 2020. L’annonce a été faite par l’ambassade de Chine au Cameroun. Mais que vaut cet espoir face à un mal qui a fait plus de 1500 morts et devant lequel la science signe pour le moment encore son aveu d’impuissance ?
Kem Senoua Pavel Daryl devient ainsi le premier Africain à avoir contracté le Coronavirus en Chine et à être guéri de la maladie. L’ambassade de Chine au Cameroun à travers un communiqué publié sur Twitter a confirmé l’information. « Nous confirmons qu’un étudiant camerounais inscrit à l’Université de Yangtze a été infecté par le nouveau coronavirus. Après avoir reçu un traitement médical, il est maintenant en bon état de santé et est sorti de l’hôpital le 10 février, et la partie camerounaise en a été informée constamment », voilà ce qu’on peut lire sur la page Twitter de la représentation diplomatique de Chine au Cameroun. Le communiqué indique également que le jeune étudiant devrait rester encore en observation pendant deux semaines.
Lire aussi : Coronavirus : combattre la désinformation pour éviter des surprises
Au micro de la radio BBC, le jeune étudiant de 21 ans qui vit dans la ville de Jingzhou a déclaré qu’il n’avait pas voulu quitter la Chine, de peur d’amener la maladie en Afrique. Depuis son dortoir universitaire, où il est placé en quarantaine pour 14 jours, il confesse que : « Quand je suis allé à l’hôpital pour la première fois, je pensais à ma mort et à la façon dont je pensais qu’elle allait se produire », a-t-il ajouté.
Selon le bilan officiel, le virus a déjà fait 1765 morts et plus de 70.000 personnes infectées en Chine. Le premier cas en Afrique a été enregistré en Egypte. Les autres pays africains s’activent de plus en pour barrer la route à l’épidémie. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a remis au Togo des matériels anti-coronavirus vendredi 14 février 2020.
Voir aussi : Coronavirus : la peur des Togolais vivant en Chine