Ces trois dernières années le Togo était en parfaite harmonie et a enregistré zéro conflit mortel selon les résultats de la campagne de transhumance 2019. Mais force est de constater que ces derniers temps, le pays connait un début de transhumance marqué par des affrontements dans certaines localités avec des pertes en vies humaines. Face à tout cela, Noël Koutera Bataka, le ministre togolais en charge de l’Elevage a communiqué, vendredi 07 février, de nouvelles mesures pour une transhumance apaisée au Togo. Les mesures prises s’adressent aussi bien aux éleveurs qu’aux collectivités locales, voire aux animaux. Désormais tout troupeau incriminé sera vendu aux enchères.
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« Le troupeau incriminé sera purement et simplement saisi et vendu aux enchères » a décidé M. Bataka.
Aux collectivités, il est recommandé d’identifier des zones qui seront aménagées uniquement pour le pâturage suivant la note de service N°2276/MAPAH du 07 novembre 2019 relatif à l’identification des zones de ranching au Togo, adressée aux présidents des comités préfectoraux de transhumance, ces mesures sont énoncées en réponse à la recrudescence des incidents et des conflits de plus en plus violents entre bouviers et exploitants agricoles engendrant malheureusement des pertes en vies humaines, fragilisant ainsi les efforts des uns et des autres à asseoir une paix sociale.
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Enfin il est rappelé à tout bouvier et propriétaire d’animaux de prendre toutes les dispositions idoines et diligentes pour gérer leurs cheptels en créant les conditions d’une restriction intégrale de mouvements dans les exploitations agricoles, en suivant strictement les couloirs de transhumance dûment validés.
De ce fait, il est demandé à tous les éleveurs de gros bétail de faire identifier leurs animaux auprès des services techniques mobilisés à cet effet pour une meilleure gestion et un meilleur suivi de leur traçabilité.
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