En marge des réunions du Processus d’Aqaba tenues ce mercredi à Rome, le chef de l’État togolais, Faure Gnassingbé, a rencontré le souverain hachémite, le roi Abdallah II de Jordanie, dans le cadre d’« un dialogue diplomatique axé sur la sécurité régionale, la lutte contre l’extrémisme violent et les partenariats Sud-Sud ».
Les deux dirigeants ont échangé sur un enjeu commun : la sécurité dans un monde traversé par l’instabilité et la radicalisation. Cette entrevue marque un tournant dans la présence africaine au sein du Processus d’Aqaba, une initiative jordanienne créée pour renforcer la coordination internationale dans la lutte contre le terrorisme, la radicalisation et les réseaux criminels transfrontaliers ».
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Le président du Conseil a salué « l’engagement constant de la Jordanie pour la paix et la stabilité au Moyen-Orient et en Afrique », tout en réaffirmant la volonté de Lomé d’intensifier la coopération sécuritaire et diplomatique avec Amman.

Les deux personnalités ont évoqué les défis communs liés à la sécurité transnationale, la gestion des frontières et la prévention de l’extrémisme, soulignant la nécessité d’une approche concertée. Ils ont également envisagé une collaboration élargie dans la formation des forces de sécurité, le renseignement stratégique et la lutte contre le financement du terrorisme.
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Au-delà de la géopolitique, la rencontre illustre une convergence de vues. La Jordanie et le Togo défendent un multilatéralisme fondé sur le respect mutuel, la stabilité régionale et le dialogue interreligieux.
Dans un monde où les menaces ne connaissent plus de frontières, le Togo s’inscrit désormais pleinement dans la dynamique du Processus d’Aqaba, ce forum reconnu pour sa capacité à bâtir des coalitions agiles face aux défis sécuritaires du XXIe siècle.