Le Togo fabrique du savon 100% bio à partir des cabosses. C’est bien-sûr l’initiative de la coopérative « Assilassi ». Basée à Kpalimé (122km de Lomé) dans le village de Bolomégbé, elle est composée d’une trentaine de femmes.
Les cabosses sont une ressource peu utilisée. Pourtant, elle possède des vertus thérapeutiques.
La coopérative a eu un début un peu timide mais elle a réussi a décollé avec le soutien de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) au travers d’Aklala Batik, un centre de formation pour la confection des tissus batiks, vêtements, sacs et autres accessoires basé à Kpalimé.
« Avant, c’était assez pénible avec les cabosses étant donné que les matériels adéquats pour la fabrication du savon n’existaient pas et quand on le vendait, on ne réalisait pas assez de bénéfices », raconte une des femmes de la coopérative. Mais, grâce au projet d’Aklala Batik, la fabrication du savon a connu une amélioration.
Chantal Donvidé, la promotrice d’Aklala Batik est consciente de la situation que traversait « Assilassi ». « Nous avons pensé mettre en œuvre un projet de professionnalisation de fabrication de savon naturelle ‘’akoto’’ ceci avec le soutien de l’OIF. Ce projet a eu pour objectif de contribuer à la promotion des modes de consommation et de production durables au travers de l’amélioration des procédés de production et la promotion du savon Aklala Akoto 100% naturel », a-t-elle affirmé.
Cette initiative fait partie des trois initiatives soutenues par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) dans le cadre de son Projet « Economie verte » au Bénin et au Togo. Le coût total du projet s’élève à 7 834 000 FCFA avec une subvention de l’OIF à hauteur de 5 000 000 FCFA.