Le ciel s’est assombri sur l’Avé, ce 13 mars. En quelques heures à peine, un vent violent s’est abattu sur cette préfecture, située à une trentaine de kilomètres de Lomé. Une tempête soudaine qui a laissé derrière elle un paysage de désolation.
Pas de perte en vies humaines, mais le bilan matériel est lourd. 101 ménages ont été affectés, 5 écoles primaires, un jardin d’enfants et une unité de soins ont vu leurs murs s’effondrer. Au total, c’est environ deux cents personnes qui sont soudainement privées de toit, scrutant désormais l’horizon avec inquiétude. Des écoles dans les localités de Dzolo, Anyro, Dokplala, Dévimé et Allawogbé, ont subi le courroux de cette tempête.
Face à la détresse, la réponse des autorités ne s’est pas fait attendre. L’Agence nationale de la protection civile (ANPC) a été dépêchée sur place. L’institution a apporté son appui et des promesses ont été faites aux sinistrés. Le préfet, Awu Kossi, a assuré que « la priorité est de remettre en état les écoles d’abord », selon une directive présidentielle.
Aujourd’hui, des parents et enfants dorment à la belle étoile, guettant une aide qui tarde à venir. Les familles sans abri peinent à comprendre pourquoi il faut autant attendre avant d’avoir le soutien du gouvernement. La priorité n’est plus seulement de reconstruire des murs, mais aussi de restaurer la dignité des populations.