« La gouvernance est très importante. Je ne suis pas au courant du détail des allégations, donc je ne sais pas si ces allégations sont vraies ou non parce que je n’ai pas vu cela ou parler à aucun côté là-bas », a sagement introduit le milliardaire soudanais, promoteur du prix éponyme dédié à la bonne gouvernance et à l’alternance démocratique en Afrique, Mo Ibrahim.
« Je pense que nous devons avoir un processus approprié », recommande l’ingénieur en télécoms et promoteur du fonds Satya Capital, propos relayés par financialafrik.
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Mais s’il y a des allégations, poursuit-il, « elles doivent faire l’objet d’une enquête appropriée. Je comprends que les Etats-Unis demandent une enquête indépendante, très bien. Ayons alors un processus indépendant et crédible et agissons en conséquence, car la Banque africaine de développement (BAD) est très importante pour l’Afrique, surtout en ce moment où vous ne pouvez pas la paralyser. Nous devons régler ce problème très rapidement afin que la banque puisse continuer à s’acquitter de sa tâche et de sa mission ».
Le linge sale se lave en famille
« C’est au conseil d’administration et aux actionnaires d’en décider (…). Nous devons sauvegarder l’intégrité de l’institution. Il ne s’agit pas de personnalités. Ce n’est pas une question de nationalité. Il ne s’agit pas d’individus. Il s’agit du processus. Nous devons avoir le bon processus pour aller de l’avant. Nous avons besoin de tout le monde pour se calmer et y faire face avec professionnalisme et intégrité ».
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