Les murs du Kremlin ont vu défiler, ce 18 novembre, la délégation togolaise, conduite par le président du Conseil, Faure Gnassingbé, également médiateur de l’Union africaine. À Moscou, il défend l’idée simple et redoutable : « « Ce qui se joue aujourd’hui au Sahel et dans le Golfe de Guinée, ce n’est pas seulement la sécurité de quelques États, c’est le destin de plus de 400 millions d’Africains et la stabilité de routes vitales pour l’Europe, l’Asie et les Amériques. » Une phrase qui, à elle seule, dit l’urgence de sa mission.