Opérant en toute impunité au Togo, 4 malfrats auteurs de braquages tout récemment à Lomé, ont été finalement arrêtés. Ce 4 novembre 2025, la Gendarmerie nationale a ainsi mis un terme à cette série noire en annonçant le démantèlement d’un vaste réseau de malfaiteurs.
Le 21 octobre, précisément à Hédzranawé, des individus armés ouvrent le feu sur un véhicule avant de s’emparer de biens de grande valeur. Le mode opératoire est précis, presque chirurgical. Une signature déjà connue des enquêteurs.
« À la suite de ce braquage », indique la Gendarmerie nationale, « les forces de sécurité ont immédiatement ouvert des enquêtes ». Très vite, la traque s’organise.
Lire aussi : Inclusion financière : le Togo lance une enquête nationale sur l’accès et l’utilisation des services financiers
Le lendemain, 22 octobre, les gendarmes interceptent 4 ressortissants nigérians retranchés dans une auberge à Kpémé. « Un cinquième suspect a été interpellé ultérieurement à Lomé », précise encore le communiqué. Le filet se resserre, mais la chasse n’est pas terminée : d’autres complices sont toujours en fuite.

Les malfrats appréhendés
Leur méthode est de suivre les victimes après des retraits bancaires, les attaquer à l’aide d’armes à feu et s’enfuir avec leur butin. Parfois, ils brisent simplement les vitres de voitures stationnées pour s’emparer de sacs ou d’objets de valeur. Une violence froide, méthodique, qui a longtemps tenu la capitale en alerte.

Mais la riposte des forces de sécurité ne s’est pas fait attendre. Grâce à la « collaboration précieuse de la population », la Police nationale a récupéré trois fusils d’assaut AK-47, quatorze chargeurs, une importante quantité de munitions, un véhicule utilisé lors du braquage et divers objets.
Lire aussi : Innovation agricole : le Togo brille à Bamako avec Guema Concept
Les cinq suspects seront présentés au Procureur de la République près le Tribunal de Grande instance de Lomé.
En remerciant la population pour sa vigilance, la Gendarmerie exhorte chacun à « signaler tout mouvement suspect » afin de préserver la sécurité collective.

Butin des malfrats
La sécurité reste une responsabilité partagée, entre citoyens vigilants et forces déterminées. Et chacun est appelé à y contribuer.