Le document de stratégie Genre et Inclusion Sociale (GIS) du Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (PAEIJ-SP) vient d’être validé.
C’est un document selon l’Agence Togolaise de Presse comporte 38 pages et qui évoque le cadre conceptuel de la stratégie GIS, des problématiques du genre et de l’inclusion sociale au PAIEJ-SP et PAIAJ, des opportunités, processus prometteurs et contraintes, de cadre d’orientations stratégiques et un dispositif institutionnel de mise en œuvre de la stratégie.
C’est dans un souci de cohérence avec les politiques, programmes, plans et orientations nationaux favorables au genre et à inclusion sociale que le PAEIJ-SP a ambitionné de relever les principaux défis relatifs à la prise en compte de ces dimensions transversales en son sein et dans toutes ses interventions.
A l’issue de cette validation, précise l’agence, les membres du PAIEJ, des prestataires de services et de mise en œuvre pourront utiliser des outils et changer d’approches pour mobiliser plus de femmes que par le passé. Il s’agit de l’amélioration des conditions de vie, des revenus et la création d’emploi.
Le directeur de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes, Anala Télata a indiqué que l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes sont au cœur de la vision de l’agenda pour une croissance inclusive et durable dans le monde. Il a rappelé que l’intégration du genre est de fournir des indicateurs essentiels basés sur les droits de l’homme ainsi que des arguments pertinents permettant d’aligner les interventions sur des principes d’égalités entre les sexes.
Pour l’experte en Genre et Inclusion sociale, Mme Assare-Kokou Akofa l’approche genre corrige le déséquilibre entre les hommes et les femmes et l’approche inclusion sociale constitue de faire en sorte que tout le monde soit impliqué y compris les personnes handicapées. Selon elle, au Togo les femmes représentent plus de 51% de la population mais malheureusement, elles se retrouvent en bas de l’échelle dans les différentes structures.
Mme Assare-Kokou a ajouté que pour participer au développement équilibré et l’épanouissement du pays, il faut que la femme et l’homme puissent contribuer ensemble au devoir du pays.