La route nationale n°1a été, une fois encore, le théâtre d’un accident mortel ce jeudi. Un bus de la société LBS Transport est entré en collision avec deux motos transportant chacune deux passagers. Cela a causé la mort des quatre occupants des deux-roues, selon les témoignages recueillis sur place.
L’impact, particulièrement violent, a laissé des traces visibles de l’ampleur du choc. L’un des motards a même été coincé sous la carcasse du bus. Cette scène tragique s’est déroulée sur l’axe Dapaong-Cinkassé, l’un des tronçons les plus fréquentés du pays.
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Les forces de l’ordre ont été rapidement dépêchées sur les lieux pour sécuriser la zone et évacuer les victimes. Selon le site d’information Togoenlive, une enquête devrait être ouverte pour faire la lumière sur les circonstances précises du drame et déterminer d’éventuelles responsabilités.
Une route meurtrière
Ce nouveau drame remet sur le devant de la scène les dangers que représente la nationale n°1. Souvent saturée par la circulation des poids lourds, des bus interurbains et des motos, cette route est connue pour son taux alarmant d’accidents mortels. Vitesse excessive, dépassements imprudents et mauvais état de certaines portions figurent parmi les principales causes de ces drames récurrents.
Améliorer la sécurité routière : une urgence nationale
L’accident soulève une fois de plus la nécessité de renforcer la sécurité sur les routes togolaises. Beaucoup d’observateurs estiment qu’il est urgent d’améliorer les infrastructures, d’installer une signalisation plus efficace et d’intensifier les campagnes de sensibilisation à l’endroit des conducteurs.
En combinant prévention, répression et réhabilitation des axes routiers, il serait possible de limiter les pertes en vies humaines. Car chaque nouveau drame sur cette nationale n°1 rappelle tragiquement qu’il est temps d’agir pour éviter d’autres vies fauchées sur les routes togolaises.