Le Togo s’apprête à traverser une période météorologique contrastée. Selon les dernières prévisions de l’Agence nationale de la météorologie du Togo (Anamet), les mois de février et mars 2025 seront marqués par une sécheresse dominante, ponctuée de quelques pluies localisées dans les régions Maritime et des Plateaux.
Les températures oscilleront entre 20 et 40°C, avec des valeurs « légèrement supérieures à la normale pour la saison ». Une chaleur accrue qui risque d’amplifier l’inconfort thermique, notamment dans les zones urbaines où l’effet d’îlot de chaleur est déjà bien connu.
L’Anamet dresse également un bilan alarmant de l’année 2024. Le pays a enregistré « un déficit pluviométrique important », en baisse par rapport à 2023 et aux moyennes des cinq et trente dernières années. Cette diminution des précipitations pourrait impacter durement l’agriculture et l’économie, dans un contexte où de nombreuses activités restent dépendantes des conditions climatiques.
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Anticiper pour mieux s’adapter aux aléas
Face à ces défis, l’Anamet insiste sur l’importance des prévisions saisonnières. « Fournir des prévisions précises et fiables permet aux populations de mieux se préparer aux aléas climatiques », rappelle l’agence. Cette démarche vise donc à renforcer la résilience des communautés, notamment des agriculteurs, en leur donnant les moyens d’anticiper les périodes de sécheresse et d’adapter leurs stratégies.
Ces prochains mois s’annoncent donc comme une phase de transition climatique au Togo. Une période où l’adaptation sera essentielle pour atténuer les effets d’une météo de plus en plus imprévisible.