Les pays de l’Union européenne (UE) vont procéder à la réouverture des frontières extérieures à partir du 1er juillet 2020. Les ambassadeurs de l’espace Schengen (territoires de 26 Etats européens – 22 Etats membres de l’Union européenne et 04 Etats associés, membres de l’Association européenne de libre-échange) ont proposé une liste de 14 Etats dont les ressortissants seront admis au voyage dans la zone. Le Togo, malgré le faible taux de contamination, n’y figure pas.
Comme le souligne, aujourd’hui.ma, « vendredi dans la soirée, les ambassadeurs des pays de l’UE et de l’espace Schengen avaient proposé une liste de 14 Etats dans laquelle figurent le Maroc, l’Algérie, l’Australie, le Canada, la Géorgie, le Japon, le Monténégro, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, la Serbie, la Corée du Sud, la Thaïlande, la Tunisie et l’ Uruguay ».
La liste inclut également la Chine, sous condition de réciprocité, c’est-à-dire à condition qu’elle accueille sur son sol les voyageurs venant de l’UE. Sont aussi admis les voyageurs d’Andorre, Monaco, du Vatican et Saint-Marin.
Cette liste limitée, précise le site susmentionné, « ne comprend donc pas les Etats-Unis, pays le plus touché par la pandémie de coronavirus, pas plus que le Brésil ou la Russie. D’autres pays tels qu’Israël, la Turquie ou l’Arabie Saoudite sont également exclus, en raison de la situation de la covid-19 y étant jugée plus grave qu’en Europe. Une fois adoptée, cette liste devrait être mise à jour toutes les deux semaines, selon l’évolution de la pandémie dans le monde ».
Analysés de près, ces choix sont tout de même étonnants. Sur quelles bases fiables l’Union européenne a-t-elle procédé ? L’Algérie et le Maroc par exemple, enregistrent un nombre plus élevé de cas contaminés que le Togo. De ce fait, à quoi doit-on cette exclusion ?
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