La Chine et l’Union africaine (UA) s’engagent à renforcer leur solidarité pour construire un système de gouvernance mondiale plus juste et un monde pacifique.
Cet engagement a été pris vendredi lors d’un séminaire de haut niveau à Addis-Abeba, en Éthiopie, marquant le 80e anniversaire de la victoire dans la Guerre de résistance du peuple chinois contre l’agression japonaise et la Guerre mondiale antifasciste.
Prenant la parole à cette occasion, Jiang Feng, chef de la mission chinoise auprès de l’UA, a souligné la nécessité de se souvenir de l’histoire et de renforcer la coopération mondiale pour relever les défis de sécurité persistants auxquels le monde est confronté. « Se souvenir de l’histoire, commémorer les martyrs, chérir la paix et créer un meilleur avenir devrait être la mission et les communes de toute l’humanité », a déclaré M. Jiang, appelant le Sud global à défendre le multilatéralisme.
Notant que la commémoration coïncidait avec le thème de l’UA de cette année, il a rappelé que la Chine et l’Afrique s’étaient mutuellement soutenues dans la lutte pour l’indépendance, la libération et la défense de la souveraineté nationale. « Nous devons maintenir une coopération mutuellement bénéfique et gagnante-gagnante, et être des partenaires dans la coopération pour le développement mondial.
Lire aussi : La coopération sino-africaine en matière d’infrastructures favorise des liens plus étroits entre les peuples
La mondialisation économique est la seule voie à suivre pour le développement de la société humaine », a indiqué M. Jiang, critiquant les droits de douane injustes et les réductions de l’aide en cours par certaines puissances mondiales contre les pays en développement.
« De tels actes unilatéraux et hégémoniques ignorent les normes fondamentales des relations internationales et ramèneront le monde à celui gouverné par la loi de la jungle, où les forts dominent les faibles », a-t-il ajouté, affirmant que la Chine continuerait d’ouvrir son ouverture vers l’Afrique et fournirait un meilleur accès au marché chinois soutenant pour le développement africain.
Parlant au nom d’Amma Twum-Amoah, commissaire de l’UA chargée de la santé, des affaires humanitaires et du développement social, Pamoussa Zackaria Konsimbo, conseiller principal de la commissaire, a appelé à réaligner la gouvernance mondiale avec les principes d’équité, de souveraineté et de vrai multilatéralisme. « Nous faisons écho à la nécessité d’une réforme des structures de gouvernance mondiale, comme soulignée dans l’Initiative pour la gouvernance mondiale proposée par la Chine, qui identifie à juste titre la sous-représentation du Sud global, l’érosion du droit international et l’inefficacité des systèmes multilatéraux », a indiqué M. Konsimbo.
Lire aussi : Focus : la Chine, cette machine à infrastructures aux côtés de l’Afrique
Il a souligné que l’Afrique et la Chine partageaient une histoire longue et riche de solidarité face à l’injustice, de coopération en temps de paix et de soutien mutuel dans les moments de besoin. Le séminaire commémoratif, organisé par la mission chinoise auprès de l’UA, s’est tenu sous le thème « Honorer l’histoire pour un avenir meilleur – La Chine et l’Afrique construisent une nouvelle ère de paix et de prospérité ».
Xinhua