Les parlementaires togolais participent à un atelier ouvert ce jeudi 21 janvier 2021 à Lomé et qui prend fin ce vendredi organisé en partenariat avec la FAO et le Réseau des Femmes, Droit et Développement en Afrique (WILDAF sur le thème « Genre et investissements dans l’agriculture et la sécurité alimentaire pour relever le défi Faim Zéro au Togo ».
L’atelier vise à inciter les parlementaires togolais à s’engager dans l’élaboration des législations et des politiques qui contribuent à l’égalité des hommes et femmes et à l’autonomisation des femmes dans le secteur agricole, rural, et familial en vue d’accélérer les progrès vers les objectifs de la faim zéro et du développement durable.
A l’ouverture, la présidente de l’Assemblée nationale Mme TSEGAN Yawa Djigbodi a précisé que « Partout dans le monde, la contribution des femmes n’est plus à démontrer dans l’atteinte de la Faim zéro. En 2011, une étude de la FAO a révélé que si les agricultrices disposent des mêmes moyens de production que les agriculteurs dans le monde entier, elles peuvent augmenter leurs rendements agricoles de 20 à 30 % et éviter que 100 millions, voire 150 millions de personnes ne souffrent de la faim».
Elle relève aussi que les femmes rurales sont un puissant levier pour le développement agricole et pour la lutte contre la faim et la malnutrition. « Les femmes démontrent toujours leur volonté d’améliorer les conditions de vie de leurs familles en investissant davantage pour l’alimentation, la santé, l’éducation et la nutrition des enfants », a ajouté Yawa Tségan.
Et pour le coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Togo Damien MAMA « Pendant que nous célébrons les progrès réalisés en faveur de l’autonomisation des femmes, nous devons aussi redoubler d’ardeur pour l’élimination totale des inégalités hommes-femmes, tel qu’envisagé dans l’agenda pour le développement durable d’ici 2030 ».
Pour Lékpa Gbégbéni, une telle rencontre de haut niveau intervient à un moment important où l’agriculture togolaise est en pleine transformation. Et cette transformation, poursuit le ministre, consiste, entre autres, à valoriser les potentialités des femmes rurales pour les aider à produire davantage, à transformer mieux pour augmenter leurs revenus.
Le ministre s’est dit convaincu que les conclusions de la rencontre renforceront de manière qualitative les actions du gouvernement dont le but essentiel est la création de richesse en milieu rural pour le bien-être des productrices et producteurs agricoles.
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