Ce sujet sera examiné par environ 50 ministres et décideurs africains dans le domaine des startups et de l’innovation.
La deuxième Conférence africaine des startups (African startups conference, ASC), prévue en Algérie du 5 au 7 décembre, débattra, entre autres, de la facilitation de la mobilité des startuppeurs africains entre les différents pays du continent. L’information a été annoncée par le ministère algérien de l’Économie de la connaissance, des startups et des microentreprises (ECSM), organisateur de cet évènement dédié à la promotion des startups africaines.
Selon ce département, environ 50 ministres et décideurs africains dans le domaine des startups et de l’innovation sont attendus à la conférence placée sous le thème : « Des idées à l’impact ». Ces responsables examineront la création d’un « Fonds des fonds africains des startups », un mécanisme conçu pour financer les startups du continent au lieu de recourir aux investisseurs étrangers, a indiqué le ministre algérien de l’ECSM, Yacine El Mahdi Oualid. Ils débattront également d’une stratégie africaine uniforme pour réduire la fuite des cerveaux du continent, a-t-il poursuivi, cité par l’agence de presse algérienne (APS).
Au programme de la conférence, un concours africain dans le domaine de l’Intelligence artificielle pour le développement durable (« AI 4 Good Challenge ») et un concours dans le secteur de la robotique (« AI 4 Robotics »).
Des représentants de 35 pays africains avaient participé en 2022 à la première édition de l’ASC qui a débouché sur la « Déclaration d’Alger pour le développement des startups en Afrique ». Ce document qui instaure une coopération interafricaine de haut niveau dans le domaine des startups, a été adopté par le Conseil exécutif de l’Union africaine (UA) en 2023.
Lors de la première édition de l’ASC, l’Algérie et la Tunisie ont signé un mémorandum d’entente permettant aux startups tunisiennes de bénéficier des mêmes avantages accordés aux startups algériennes en Algérie et vice et versa. Selon Yacine El Mahdi Oualid, l’Algérie aspire à signer plusieurs accords similaires, avec d’autres pays comme le Nigeria et la Côte d’Ivoire.
Dépendant largement de ses revenus gaziers et pétroliers, l’Algérie veut faire des startups la « locomotive » d’un nouveau modèle économique basé sur la connaissance et l’innovation. Dans cette optique, le pays a mis en place, depuis 2020, une batterie de mesures pour inciter ses jeunes à se lancer dans un business à fort potentiel de croissance : les startups.
dpa