Récépissé N° 0010 / HAAC / 12-2020 / pl / P

Diplomatie togolaise : une rentrée placée sous le signe de l’autonomie africaine

La diplomatie togolaise a fait sa rentrée, ce mercredi 3 septembre 2025, autour d’un thème à la fois audacieux et révélateur :  « nouvelles rivalités géopolitiques et autonomie stratégique de l’Afrique ». Dans un contexte mondial marqué par des tensions entre grandes puissances, le Togo choisit de mettre l’Afrique au centre des débats.

Le ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, a planté le décors. Il a rappelé que « l’Afrique, toujours au centre des convoitises, doit s’assumer comme un continent d’avenir et se positionner en actrice qui compte pour elle-même ». Derrière ces mots se dessine une conviction : l’Afrique ne peut plus se contenter de subir les dynamiques internationales. Elle doit affirmer sa place et ses choix dans un monde en recomposition.

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Cette rencontre a rassemblé aussi bien des diplomates chevronnés que de jeunes recrues. Ensemble, ils ont réfléchi aux grands enjeux internationaux et à la place que le continent doit revendiquer dans le nouvel ordre mondial. Lomé souhaite faire de « l’autonomie stratégique africaine » un pilier majeur de sa politique étrangère.

L’événement a également été l’occasion de rappeler une initiative forte du Togo. En février dernier, lors du sommet de l’Union africaine, Lomé avait porté une motion historique : la reconnaissance de « l’esclavage, de la colonisation et des déportations comme crimes contre l’humanité et génocides ». Cette décision, adoptée par les chefs d’État africains, représente une avancée majeure pour la mémoire et la dignité collective du continent.

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Les débats ont été enrichis par l’intervention de l’honorable Abderaman Koulamallah, ancien ministre tchadien des Affaires étrangères et sénateur, qui a partagé son expérience et sa vision.

À travers cette rentrée diplomatique, le Togo réaffirme son engagement. Sous l’impulsion du président du Conseil, Faure Gnassingbé, Lomé entend défendre les priorités africaines et porter la voix du continent dans les cercles internationaux. Plus qu’un discours, c’est une orientation stratégique qui s’installe : celle d’une Afrique qui choisit son destin.

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