Cyril Ramaphosa, chef du Congrès national africain (ANC), a prêté serment en tant que président de l’Afrique du Sud pour les cinq prochaines années lors d’une cérémonie organisée mercredi à Pretoria, la capitale administrative.
« Je travaillerai avec tout le monde pour tendre la main et travailler avec tous les partis politiques et tous les secteurs qui sont prêts à contribuer à trouver des solutions aux défis auxquels notre pays est confronté alors que nous entrons dans une nouvelle décennie de liberté », a-t-il dit lors de la cérémonie.
Agé de 71 ans, il a été réélu président du pays par l’Assemblée nationale le 14 juin dernier avec 283 voix, tandis que l’autre candidat, Julius Malema du parti Combattants pour la liberté économique, n’en a recueilli que 44. En vertu de la Constitution, une fois élu président par l’Assemblée nationale, le président élu doit entrer en fonction pendant cinq jours.
« Nous inviterons toutes les parties, la société civile, les syndicats, les entreprises et d’autres formations à un dialogue national sur les défis critiques auxquels la nation est confrontée. Nous chercherons, comme nous l’avons fait à tant de moments importants de notre histoire, à forger un pacte social pour réaliser les aspirations de notre plan de développement national », a déclaré M. Ramaphosa, soulignant l’importance de former un gouvernement d’unité nationale.
Lors des élections générales du 29 mai, l’ANC a obtenu 159 des 400 sièges de l’Assemblée nationale, tombant pour la première fois en dessous des 50% nécessaires pour maintenir sa majorité absolue vieille de 30 ans à la chambre basse du Parlement.
L’ANC a annoncé lundi qu’un total de cinq partis politiques, dont lui-même, l’Alliance démocratique, le Parti Inkatha de la liberté, GOOD et l’Alliance patriotique, avaient officiellement signé une déclaration d’intention de participer à un gouvernement de coalition. Fin
Xinhua
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