Le président ivoirien Alassane Ouattara a accordé jeudi sa grâce à 51 personnes militaires et civiles, condamnées pour des infractions commises lors de crise post-électorale et pour atteinte à la sûreté de l’Etat.
Dans une déclaration faite à l’issue d’une réunion du Conseil national de sécurité au palais présidentiel, le directeur de cabinet du président de la République, Fidèle Sarassoro, a précisé que parmi ces 51 personnes figurent le général Bruno Dogbo Blé, ex-aide de camp de l’ancien président Laurent Gbagbo, et Souleymane Kamaraté, ex-chef de protocole de l’ancien président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro.
Le premier purgeait une peine de 20 ans de prison pour des crimes commis lors de la crise post-électorale de 2010-2011 et le second, arrêté en 2019, avait été condamné à 20 ans de prison pour atteinte à la sûreté de l’Etat en 2021.
La libération de ces personnes était l’un des principaux points de revendication de l’opposition. Selon la présidence, cette grâce participe de l’engagement de M. Ouattara d’œuvrer résolument à la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire.
Pour plusieurs observateurs, cette mesure, qui est “un acte fort vers la paix”, apportera la décrispation dans le milieu politique ivoirien. Fin
Xinhua
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