Pour donner une image plus reluisante de l’administration publique togolaise, le gouvernement togolais mise sur un projet d’envergure. Le ministre de l’Économie et des Finances, Essowè Georges Barcola, et l’administrateur du groupe PFO-Sococim, Fabrice Tarzaali, ont procédé, ce 16 décembre à la signature de lancement du projet de construction de la Cité ministérielle de Lomé. La cérémonie s’est tenue au ministère des Finances et du Budget, en présence de partenaires institutionnels et bancaires.
Implantée au cœur du pôle exécutif de Lomé, la Cité ministérielle se veut un projet structurant pour l’administration togolaise. Pensée comme un ensemble intégré, elle est destinée à accueillir plusieurs ministères et plus de 4 000 agents publics, dans un cadre à la fois fonctionnel, lisible et durable.
Le projet développe environ 90 000 m² de bureaux, complétés par « plus de 900 places de stationnement », a précisé l’administrateur du groupe PFO-Sococim, Fabrice Tarzaali. Ceci, afin de répondre aux exigences opérationnelles de l’État et d’offrir des conditions d’accès et de travail optimales. La Cité est conçue comme une véritable « citadelle administrative », organisée autour d’un vaste jardin intérieur et composée de « 18 bâtiments contenus dans une enceinte unifiée ».
L’architecture repose sur une alternance maîtrisée entre huit tours et dix bâtiments bas. Les tours, réparties en quatre types — « R+7, R+10 et R+12 » — se distinguent par leur hauteur et leur traitement architectural, tandis que les bâtiments de deux à trois niveaux assurent une échelle plus humaine.
Les cabinets ministériels occupent chacun deux étages. Les bureaux, modulables, peuvent évoluer selon les besoins. Enfin, la Cité s’inscrit dans une démarche environnementale avec un objectif de certification EDGE, intégrant efficacité énergétique et bien-être des usagers.
