Le Premier ministre du Burkina Faso, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla, a émis vendredi des réserves sur l’organisation des élections en juillet 2024, au regard de la situation sécuritaire encore fragile dans le pays.
“Il nous sera difficile d’organiser les élections en juillet 2024, car nous ne savons même pas qui peut voter”, a déclaré le chef du gouvernement de transition lors d’une rencontre à Koudougou avec autorités coutumières et religieuses de la région du Centre-Ouest.
Selon le Premier ministre, actuellement, beaucoup de personnes ont quitté leurs villages, le fichier électoral est difficile à établir pour que les gens puissent aller voter et revenir et pour que les candidats puissent se déplacer pour battre campagne. Il faut donc assurer tout cela avant de parler d’élection.
Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, dont les propos ont été rapportés dans un communiqué de la Direction de la communication de la Primature, a expliqué que la priorité était d’obtenir la paix pour les populations, et qu’une fois que la paix serait revenue, les gens pourraient ergoter sur tel sujet ou tel autre.
Il a en outre soutenu que les autorités étaient engagées à changer la Constitution du pays, afin que “chacun se sente dans cette loi fondamentale et se sente concerné”. Fin
Xinhua