Les apprenants seront bientôt formés dans deux nouvelles filières à l’université de Kara. Il s’agit d’une licence professionnelle en Contrôle Qualité et Sécurité Sanitaire des Aliments et d’un Master en Nutrition, Diététique et Sécurité Alimentaire. Ces deux filières ont été validées lors d’un atelier qui s’est déroulé au Palais des Congrès de Kara début février 2020.
Cet atelier a vu la participation des enseignants chercheurs venus des Universités de Kara, de Lomé et d’Abomey Calavi, les délégués des ministères en charge de l’Agriculture, de la Santé et du Commerce. Il a été organisé avec l’appui de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). En créant ces deux filières, les responsables de l’Université de Kara veulent mettent à la disposition de l’Etat des techniciens pouvant procéder au contrôle de qualité des aliments depuis la production jusqu’à la consommation.
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« L’université de Kara entend jouer pleinement sa partition en formant des acteurs, techniciens et experts, qualifiés qui pourront exercer leurs compétences à tous les niveaux des systèmes alimentaires afin d’atteindre les objectifs visés », a déclaré le Vice-président de l’université de Kara, Professeur Adama Kpodar.
Cette rencontre a permis de définir les profils d’entrée et de sortie des apprenants, les unités d’enseignement, les compétences et les métiers qui peuvent découler de ces deux filières. Elle a également permis de mettre sur pied des équipes de pilotage et d’identifier les partenaires institutionnels pouvant contribuer à concrétisation de ces deux filières.
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« Nous avons besoin de personnels qualifiés et des laboratoires bien équipés pour la certification des aliments. Cela fait partie d’un des quatre piliers de la sécurité alimentaire », a fait savoir Oyétoundé Djiwa, Assistant du représentant résident de la FAO au Togo.
La FAO dans sa mission de recherche-action collabore déjà avec l’Université de Kara sur un certain nombre de projets. Elle intervient notamment dans la lutte contre la chenille d’automne avec l’appui de l’Institut supérieur des métiers de l’agriculture (Isma) et bien d’autres acteurs.