Deux ans après sa suspension, le rapport Doing Business, fait peau neuve et revient sous un autre format appelé, ’’Business Ready’’. En français ‘’prêt pour les affaires’’, B-Ready se présente sous la forme d’un indice censé évaluer chaque année la situation des affaires et des investissements dans 180 pays du monde entier.
Considéré comme une « référence pour les entreprises », B-Ready est le nouvel instrument que la Banque mondiales’apprête à dévoiler en 2024.Ce nouveau projet pour sa phase pilote prend en compte 54 économies dynamiques à travers le monde dont le Togo.
Grâce à leurs performances majeures dans le précédent classement, seuls le Togo et la Côte d’ivoire font partie des Etats pilotes dans la zone Uemoa. Pour avoir maintenu la dynamique des réformes, le Togo montre son engagement pour la construction d’un environnement propice pour les affaires.
La poursuite de la dématérialisation du tribunal de commerce pour permettre la tenue des audiences virtuelles, la mise en place d’une chambre destinée aux procédures collectives et d’une plateforme totalement dématérialisée à la Cour d’arbitrage du Togo (CATO), sont entre autres réformes enclenchées par le gouvernement togolais.
A l’image de l’ancien Rapport, B-Ready vise à évaluer le climat des affaires et des investissements. Il adopte une approche plus élargie. Une approche qui inclut des facteurs tels que la gouvernance, l’infrastructure, le capital humain et l’innovation. B-Ready a pour vocation de faciliter les investissements privés, générer de l’emploi et améliorer la productivité.
Sont également pris en compte, l’impact de facteurs externes ainsi que les informations dont les autres parties prenantes ont besoin pour prendre des décisions notamment: le changement climatique et les risques géopolitiques, sur l’environnement des affaires. B-Ready devrait fournir aux décideurs, investisseurs, des informations éclairées pour des investissements bénéfiques.
Selon l’institution de Bretton Woods, B-Ready repose sur l’analyse de 10 indicateurs. Il s’agit de la création d’entreprises, localisation de l’entreprise, services publics, travail, services financiers, commerce international, fiscalité, règlement des différends, concurrence sur le marché et insolvabilité commerciale.
Une Cellule spécialement dédiée à ce nouvel instrument a été mise en place par les autorités togolaises. Ceci, afin de maîtriser les contours de ce nouvel outil d’évaluation. Avant la suspension du Doing Business, le Togo avait réalisé un impressionnant bond de 59 places entre 2018 et 2019, soit la meilleure progression sur une période aussi courte dans le palmarès du rapport.