Alors que le coup d’envoi des examens de fin d’année approche, le ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage serre la vis. Du 26 au 30 mai 2025, les candidats au BAC I ouvriront le bal des épreuves, dans un climat que les autorités veulent rigoureux et irréprochable. Une mesure forte vient d’être prise : l’interdiction formelle d’utiliser un téléphone portable dans les salles de surveillance.
Dans une note circulaire rendue publique le vendredi 9 mai, Isaac Tchiakpe, ministre de tutelle, a rappelé que lors des sessions précédentes, certains surveillants faisaient un usage « inapproprié et parfois abusif » de leur téléphone. Une distraction nuisible à la concentration des candidats, mais aussi une faille potentielle dans la sécurité des épreuves.
Une règle claire, des sanctions fermes
« Il est formellement interdit à tout surveillant de faire usage de son téléphone portable dans les salles pendant les heures de surveillance », tranche le ministre. Et le ton est sans appel : tout contrevenant s’expose à une exclusion immédiate et irrévocable de la surveillance et de toutes les commissions d’examen de l’année en cours. Une manière de responsabiliser les encadreurs tout en consolidant la confiance dans le système.
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Une saison d’examens bien encadrée
Le calendrier des examens suit son cours : après le BAC I, ce sera au tour des candidats du BEPC de plancher du 10 au 12 juin, suivis des écoliers au CEPD du 17 au 19 juin, avant l’ultime rendez-vous du BAC II, prévu du 17 au 21 juin 2025. Une période stratégique, où la discipline et la vigilance sont de mise.
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Dans un contexte où la fraude technologique devient de plus en plus sophistiquée, le ministère prend les devants. En imposant une stricte déconnexion aux surveillants, les autorités veulent garantir des examens sereins, équitables et dignes de confiance. Pour les élèves comme pour le système éducatif, c’est aussi une épreuve de crédibilité.
