En Afrique, le secteur de la pêche joue un rôle majeur dans la sécurité alimentaire et le bien-être économique de millions de ménages.
Le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) a lancé récemment la mise en œuvre d’un programme visant la création de plus de 240 000 nouveaux emplois dans le secteur de la pêche dans certains pays africains, et ce, durant la période entre 2024 et 2028.
Baptisé « Autonomisation économique des femmes et des jeunes dans le secteur de la pêche », ce programme est le fruit d’un partenariat entre le secrétariat de la ZLECAf, la Fondation Mastercard et TradeMark Africa (TMA), une organisation africaine d’aide au commerce de premier plan.’Il profitera à des micros, petites et moyennes entreprises (PME) opérant au Kenya, en Ouganda, en Tanzanie, en République démocratique du Congo (RDC), en Zambie, au Nigéria et « dans certains États insulaires » africains, a indiqué la Fondation Mastercard.
Le programme qui devrait également stimuler le commerce du poisson et des produits de la pêche d’environ 100 millions de dollars, dans les pays d’interventions, a été conçu pour relever les défis structurels auxquels les femmes et les jeunes africains sont confrontés lorsqu’ils participent à la chaîne de valeur de la pêche, a-t-on fait observer.
Pour atteindre ses objectifs, il offrira des formations, facilitera l’accès aux marchés et aux financements, catalysera les liens entre les chaînes d’approvisionnement, créera des solutions numériques, simplifiera les régimes commerciaux, améliorera la conformité aux normes et permettra un accès rationalisé aux marchés transfrontaliers, a-t-on ajouté.
En Afrique, le secteur de la pêche joue un rôle majeur dans la sécurité alimentaire et le bien-être économique de millions de ménages, a-t-on rappelé. Il emploie au moins 12 millions de personnes, a ajouté la Fondation Mastercard, citant des chiffres de la Banque mondiale (BM). La majorité de ces personnes sont des femmes impliquées dans la transformation, la commercialisation et les processus post-récolte. Avec ses 38 États côtiers, l’Afrique recèle un potentiel halieutique exploitable estimé à 1000 milliards de dollars par an, selon des estimations.
dpa
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