L’Union africaine (UA) a appelé à la mise en place d’une architecture de financement du développement qui réponde aux besoins du continent, y compris en ce qui concerne des crises telles que les changements climatiques.
A la suite du 21e sommet de l’Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale dans la capitale kényane Nairobi, Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, président de l’UA et de la Mauritanie, a indiqué dans un communiqué que le cadre de financement existant n’avait pas permis à de nombreux pays africains de remplir leurs objectifs.
“Nous avons besoin d’un système de financement qui permette aux pays africains de répondre à la crise climatique et de faire croître leur secteur privé. Nous sommes disposés à travailler avec l’IDA, la principale source de financement des pays africains, afin d’y parvenir”, a-t-il déclaré.
Selon M. Ghazouani, les dirigeants africains présents au sommet ont posé les bases de la croissance de leurs pays et ils attendent d’en récolter les fruits. “Nous allons nous concentrer sur la croissance des marchés régionaux ainsi que sur la numérisation. Nous devons aussi créer un cycle de connaissances et d’investissements dans le capital humain afin de pouvoir entrer dans la concurrence au niveau international”.
Le président mauritanien a demandé aux partenaires de développement et aux donateurs de l’IDA de contribuer aux besoins de financement pour que l’Afrique puisse surmonter ses difficultés et réaliser un développement durable.
Le sommet de deux jours, coorganisé par le gouvernement kényan et le Groupe de la Banque mondiale, a été l’occasion pour les dirigeants de chercher comment maximiser l’impact de l’IDA au cours de son actuel processus de renflouement, ce qui lui permettra d’obtenir le soutien nécessaire pour stimuler de façon efficace les investissements d’échelle. Fin
Xinhua
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