Le tribunal militaire de Yaoundé, capitale du Cameroun, a bouclé vendredi son enquête sur l’assassinat du journaliste Martinez Zogo, a-t-on appris d’une note signée par le juge d’instruction Pierrot Narcisse Nzie.
Dans sa note, le magistrat militaire maintient les chefs d’inculpation retenus contre les principaux suspects écroués depuis un an à la prison centrale de Yaoundé.
Il s’agit de l’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga et de Maxime Eko Eko, l’ancien directeur de la Direction générale de la Recherche extérieure (DGRE). Ils seront poursuivis pour complicité de torture.
Le juge d’instruction a requalifié les chefs d’inculpation de cinq autres suspects, dont trois éléments de la DGRE, qui seront poursuivis pour assassinat.
En revanche, le lieutenant-colonel Justin Danwe, ancien directeur des opérations de la DGRE et Martin Stéphane Savom, maire en fonction de la commune de Bibey dans la Haute-Sanaga, région du Centre, sont poursuivis pour complicité d’assassinat.
La fin de l’enquête intervient treize mois après le meurtre du journaliste et chef de chaîne d’Amplitude FM, Martinez Zogo, dont le corps mutilé et en état de putréfaction a été retrouvé le 22 janvier 2023 dans une banlieue de Yaoundé. La date du procès n’est pas encore connue. Fin
Xinhua
Lire aussi : Cameroun : la présidence annonce des arrestations après l’assassinat d’un journaliste