Le président sénégalais Macky Sall s’est dit, jeudi soir, ”peiné” par les critiques formulées au plan international à son endroit et à celui de son pays après le report de l’élection présidentielle, initialement prévue le 25 février.
“Je ne mérite pas cette campagne internationale nauséabonde. Je n’ai violé aucune règle. Je suis un homme libre. Je la dénonce”, a-t-il martelé dans un entretien avec quatre médias locaux.
“Je l’accueille avec beaucoup de peine (…) des partenaires qui sont avec le Sénégal, qui travaillent avec nous sur les mêmes principes, lorsqu’il se passe quelque chose dans notre pays, doivent d’abord venir à la source, voir ce qu’il se passe exactement, au lieu de se suffire de commentaires qui condamnent de façon préélémentaire, de façon très violente parfois, le président de la République, le Sénégal”, a déploré M. Sall.
“Le Sénégal n’a violé aucune loi” concernant le report de l’élection présidentielle, car “le Sénégal est un véritable Etat de droit”, a-t-il ajouté.
Assimilant ces critiques à une “levée de boucliers, une campagne de presse aux antipodes” de sa “pratique de démocrate” depuis qu’il est à la tête du Sénégal, M. Sall a rappelé avoir gagné l’élection présidentielle de 2012 en tant qu’opposant.
“C’est moi qui ai proposé la réforme qui a fixé définitivement la limitation et la durée du mandat du président de la République”, a-t-il rappelé, soulignant avoir refusé “d’être tenté par un troisième mandat”. Fin
Xinhua
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