Les probables évolutions de la conjoncture économique internationale et les facteurs pouvant affecter la croissance économique, ont conduit le Togo à prendre des mesures d’allègement. Ces mesures macroéconomiques, abordées dans le rapport de « Déclaration des risques budgétaires 2024-2026 », vise à renforcer la résilience de l’économie.
Avec une croissance économique de 5,2%, et projetée à 5,8% d’ici à 2030, le Togo veut se renforcer contre les risques inflationnistes. Le rapport « Déclaration des risques budgétaires 2024-2026 » a pris quelques mesures pour alléger les risques macroéconomiques pour stabiliser l’économie togolaise.
De l’agriculture aux investissements, ces mesures englobent une kyrielle de domaine d’activités. Représentant en moyenne 14,0% du PIB, l’agriculture occupe une place prépondérante dans l’économie nationale. Dans ce secteur, les mesures prises sont relatives à la promotion des chaînes de valeurs, tout en se basant sur la maîtrise de l’eau, l’aménagement, la construction, ainsi que la réhabilitation des ouvrages hydro-agricoles et des infrastructures de production halieutique.
La gestion durable des bassins hydriques transfrontaliers est aussi soulevée. Selon le rapport, elle permettra d’assurer la disponibilité des ressources en eau pour le développement agricole. A ajouter à ces mesures, l’accroissement de la transformation des produits locaux et les exportations. En ce qui concerne le rendement agricole, une éventuelle baisse n’est pas écartée. Face aux efforts du gouvernement d’approvisionner les agriculteurs en intrants agricoles, le principal défi du secteur reste les aléas climatiques.
Au sujet de l’amélioration de l’environnement des affaires au Togo, la « Déclaration des risques budgétaires 2024-2026 », recommande la poursuite des démarches pour attirer les investissements directs étrangers. Face à la résurgence des crises sur le plan mondial, Toute évolution défavorable de la conjoncture pourrait affecter les perspectives. Les éventuels risques liés à ces situations ont été identifiés dans le rapport.
En ce qui concerne les produits pétroliers, une fluctuation des prix sur le marché mondial peut entraîner l’inflation. Donc une éventuelle hausse des prix pourrait conduire à une augmentation des dépenses publiques, des coûts de production des entreprises, et affecter le pouvoir d’achat des consommateurs. C’est ainsi que toute l’économie nationale peut donc se retrouver touchée.
Le document relève une augmentation substantielle des investissements tant publics que privés. Quant aux taux d’exécution des dépenses publiques, on peut noter que le taux d’investissement public est passé de 5% en 2019 à 11% en 2022. Les investissements directs étrangers pourraient aussi augmenter de près de 135% à l’horizon 2035 grâce à la Zlecaf.
Une évaluation de la conjoncture économique togolaise et de ses perspectives, permet au gouvernement d’agir avec efficacité. La Feuille de route gouvernementale, à travers ses axes permettra de booster le développement économique pour parvenir au bien-être social des populations.
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