Près de 16% de la population togolaise est porteuse du gène SS de la drépanocytose, une maladie héréditaire répandue en zone tropicale et dont les premiers signes apparaissent dès le bas âge.
Une journée a été dédiée à cette maladie pour renforcer sa lutte dans le monde. Ainsi, ce dimanche 19 juin, a été la journée mondiale de lutte contre la drépanocytose, les Togolais atteints de cette maladie héréditaires parlent de leur quotidien. Aussi des voies s’élèvent pour que des actions soient menées afin de lutter ou de soutenir les porteurs de cette maladie.
Dr. Maméssilé Aklah AGBA-ASSIH, Ministre déléguée auprès du ministre de la Santé, en charge du secteur de l’accès universel aux soins, relève sur sa page Twitter que “Les progrès dans la prise en charge de la drépanocytose ont permis d’accroître significativement l’espérance de vie moyenne des personnes atteintes”
Elle a invité les acteurs à continuer la mobilisation des ressources avec l’accompagnement des associations.
La drépanocytose est l’anomalie hémoglobinique la plus importante dans notre pays où elle constitue un problème de santé publique. La fréquence du gène de l’HbS est estimée à 16,1 %, celle de la drépanocytose homozygote est de 1,3 % et celle de la forme double hétérozygote de 2,6 %. On estime qu’environ 200.000 Togolais ont une forme majeure de drépanocytose. Les différents problèmes observés sont liés à l’inexistence d’un programme national de lutte contre la maladie, l’absence de dépistage néonatal et le manque de structures spécifiques de prise en charge.