Dans l’objectif d’assurer des soins médicaux gratuits aux détenus, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), dans le cadre de la Journée internationale des Droits de l’Homme (JIDH), était ce jeudi 16 décembre 2021, à la prison civile de Lomé pour des consultations et soins médicaux gratuits aux détenus.
Placée sous le thème : « Renforcement de l’accès au droit à la santé en milieu carcéral », est une initiative, qui selon “gapola”, promue par la CNDH avec l’appui de l’ONG AIMES-AFRIQUE et bien d’autres partenaires.
Pour Lionel Sanvee, vice-président de la CNDH, l’initiative intervient en différée à la JIDH, célébrée le 10 décembre.
« Lors de notre visite dans le cadre du mécanisme contre la torture, nous avons constaté que la prison était un lieu clos où se posait énormément, le problème de santé. Donc nous nous sommes dits qu’il fallait agir au-delà de tous les discours officiels et faire un acte concret pour soutenir les détenus dans les prisons. D’où l’organisation de cette activité », a-t-il indiqué.
Pour le vice-président de la CNDH, l’activité consiste à une consultation gratuite. « Il sera question d’administrer une consultation gratuite aux détenus. Et pour le faire, nous avons fait appel à une dizaine de médecins. Avec l’appui de nos partenaires et l’administration pénitentiaire, nous avons mobilisé quatre (4) médecins généralistes, trois (3) gynécologues pour les détenus femmes et une cinquantaine de médecins pour les problèmes de femme et trois (3) dermatologues. L’opportunité sera aussi pour les détenus de se faire consulter pour les problèmes de stomatologie », a-t-il expliqué.
Au nom des détenus, Idrissou Akibou, directeur de l’administration pénitentiaire et réinsertion précise que « Nous sommes très heureux de recevoir dans nos locaux la CNDH. Ensemble avec les médecins, ils vont administrer une consultation d’ensemble aux pensionnaires de la prison civile de Lomé avec un don de médicaments. Nous ne pouvons qu’être heureux parce que les difficultés que nous rencontrons vont être atténuées », a-t-il indiqué.
Il a par ailleurs relevé que « Les besoins sont énormes puisque nous sommes en période de covid-19. En plus, nous sommes dans une prison ou la promiscuité génère diverses maladies. Nous avons d’importantes difficultés et c’est pourquoi nous accueillons favorablement la présence de la CNDH ».