Le ministre de la Fonction publique, du Travail et du dialogue social, dans un récent entretien à la télévision nationale (TVT) a rappelé que “les départs à la retraite ne doivent pas être des moments d’angoisse”.
Le ministre Gilbert Bawara par cette annonce précise que des innovations sont dans ce sens prochainement attendues, au niveau de la Caisse de retraites (CRT), principale institution en charge du recouvrement des cotisations et du paiement des pensions au Togo. “Nous allons accélérer et renforcer les réformes au niveau de la Caisse de retraites du Togo”, a précisé le confrère de « république togolaise »
Au rang de cette modification annoncée il faut préciser qu’il y a la simplification et l’automatisation des démarches, actes et formalités de départ à la retraite : un projet de base de données intégrée, liant les ministères de la fonction publique et des finances, à l’institution, sera ainsi mis en œuvre.
“Il est anormal ou inexplicable qu’un Togolais qui a servi l’Etat employeur, en tant que fonctionnaire ou agent de l’Etat, effectue un parcours de combattant au moment de son admission à la retraite, pour reconstituer son dossier auprès du même employeur”, a-t-il déclaré.
Également, les questions de l’allocation de départ à la retraite seront revues conformément à l’annonce faite il y a deux ans par le Président de la République, face à la Nation.
“Un geste significatif et substantiel de trois mois de salaire” pourrait ainsi être accordés aux agents partant à la retraite, “pour leur permettre de s’installer, de reprendre éventuellement d’autres activités, et de ne pas avoir une rupture brutale entre les revenus qu’ils percevaient quand ils étaient en fonction et les pensions de retraites”.
Selon le confrère, des dispositions sont en train d’être prises notamment au niveau du ministère de l’économie et des finances, afin de matérialiser au plus vite ces intentions.
Quant aux bénéficiaires, “nous pouvons considérer que tous ceux qui sont partis à la retraite à partir du 1er janvier 2020” en font partie. “L’Etat a une dette envers eux, ils toucheront tous les trois mois de salaire”, a affirmé Gilbert Bawara, ajoutant qu’en outre, “ceux qui avaient été admis à la retraite au moment de la suspension de la Loi de 1991 et le 31 décembre 2019 bénéficieront d’un geste exceptionnel”.