Face aux pressions internationales, des milliers de Maliens ont manifesté le 22 septembre dernier à Bamako pour apporter leur soutien au gouvernement de transition malien majoritairement composé de militaires. Les manifestants dénoncent “l’ingérence extérieure”, rapporte l’AFP.
Selon “Savoir News” les autorités de transition et leur président, le colonel Assimi Goïta sont soumis à des pressions, en particulier de la France et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao, 15 pays), pour organiser des élections en février et renoncer à une éventuelle coopération avec le groupe de sécurité privée russe Wagner.
Dans un discours prononcé mardi soir à la veille du 61e anniversaire de l’indépendance, le colonel Goïta a appelé les partenaires du pays à « une meilleure lecture de la situation du Mali, marquée par une crise multidimensionnelle profonde ».
« Nous sommes contre toute ingérence extérieure », a déclaré Adama Tangara, responsable d’un mouvement de soutien au chérif de Nioro (nord-ouest) Bouyé Haïdara, un influent chef religieux musulman, qui s’est prononcé pour une transition de plusieurs années au lieu des 18 mois prévus pour rendre le pouvoir à des civils élus.
Lire aussi : À l’AG de l’ONU, Faure Gnassingbé aborde: terrorisme, stabilité en Afrique, couverture sanitaire, gratuité scolaire…