Le Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (PAEIJ-SP) a pour mission d’assurer l’encadrement des jeunes entrepreneurs bénéficiaires. Il vise à les accompagner dans le processus d’identification et de sélection des partenaires d’exécution et des bénéficiaires de la facilité; accompagner les bénéficiaires pour l’obtention de financements (crédits et subvention), leur bonne gestion et leur remboursement; assurer le renforcement des capacités techniques et managériales des partenaires et bénéficiaires de facilité.
Le confrère “L’Union pour la Patrie” dans son N°1406 du 19 Janvier 2021, note qu’au ministère du Développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, on envisage arrêter une liste de trois à six encadreurs, pour une mission d’une année, prévue pour démarrer en avril 2021. Pour ce faire, le Projet d’appui aux investissements agricoles des jeunes (PAIAJ), financé par la Banque africaine de développement (Bad), semble le mieux indiqué en la matière pour accompagner les jeunes.
Signé avec le gouvernement en août dernier, le PAIAJ est un don de 782 millions de francs Cfa. D’une durée de deux ans, il est destiné à renforcer les capacités des jeunes défavorisés en vue de leur inclusion dans le tissu économique et social. A terme, plus de 600 jeunes dont le tiers évoluant dans le secteur agricole seront accompagnés et un accès au financement sera facilité pour 530 entreprises de jeunes dont 30% détenues par des femmes.
Le confrère précise que le Projet d’appui à l’employabilité et l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (PAEIJ-SP) s’est fixé, quant à lui, l’objectif de contribuer à créer les conditions d’une croissance économique plus inclusive à travers le renforcement de l’employabilité des jeunes et la promotion de l’entrepreneuriat dans les secteurs porteurs. Le projet bénéficie d’un financement total de 12, 590 millions d’unités de compte à travers des dons du Fonds africain de développement (FAD) et du Fonds d’appui à la transition (FAT) et d’un prêt du Fond spécial du Nigéria.
La Banque africaine de développement (BAD) estime que le PAEIJ SP a dépassé ses prévisions initiales. Il a favorisé la création de 151 346 emplois dont 30 000 emplois directs et 121 346 emplois indirects et temporaires. Le projet a appuyé 2135 groupements agricoles et formé quinze institutions financières sur le financement des chaînes de valeur agricoles et 1 420 jeunes primo-entrepreneurs dont 774 ont déjà reçu des financements.
Il a également facilité l’accès au financement de dix-huit PME, a formé 31 cadres sur la gestion de systèmes d’information du marché du travail et a mis en place un identifiant unique pour suivre les jeunes intégrés dans l’appui à l’entreprenariat. Il a amélioré le statut social des femmes à travers des appuis en alphabétisation fonctionnelle et en planning familial. Elles reçoivent des kits pour une amélioration de leur activité génératrice de revenus (AGR).
Le PAEIJ-SP, note le confrère, est un bel exemple de projet où la Banque a montré son avantage comparatif dans la promotion des PME agro-industrielles et de l’emploi des jeunes dans les chaînes de valeur agricoles au Togo.
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