La Banque mondiale a rendu public un nouveau rapport sur la Zone libre-échange continentale africaine (ZLECAf). D’après ledit rapport, la ZLECAf pourrait rapporter à l’Afrique 450 milliards de dollars de revenus supplémentaires soit une hausse de 7%.
La libéralisation des tarifs douaniers, de même que la réduction des barrières non tarifaires comme les quotas et les règles d’oriine, permettrait d’augmenter les revenus d’environ 153 milliards de dollars. Les 292 milliards de dollars restants proviendraient de mesures de facilitation du commerce qui limitent les formalités administratives, abaissent les coûts de mise en conformité pour les sociétés commerciales, et facilitent l’intégration des entreprises africaines dans les chaînes logistiques mondiales, note le rapport sur le site des Nations unies.
« La Zone de libre-échange continentale africaine a la capacité d’accroître les possibilités d’emploi et les revenus, ce qui contribue à élargir les perspectives de tous les Africains. Elle devrait permettre de sortir de la pauvreté modérée environ 68 millions de personnes et de rendre les pays africains plus compétitifs », a souligné Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique
Cette publication du rapport de la Banque mondiale a pour but d’aider les pays africains à mettre en œuvre des politiques susceptibles de maximiser les bénéfices potentiels de l’accord tout en minimisant les risques. La mise en œuvre réussie de l’accord de libre-échange pourrait accélérer l’augmentation de la rémunération des femmes et sortir 30 millions de personnes de l’extrême pauvreté en Afrique d’ici 2035.
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