Le nouveau tarif de transport cause déjà problème. Il est même à l’origine d’une protestation qui s’est déroulée ce 15 juin à Kpalimé. Des chauffeurs protestataires sont contre ce tarif qui, selon eux, ne les avantagent pas. Ils réclament à cet effet que le tarif de transport inter-urbain soit proportionnel aux nouveaux dispositifs qui leur sont imposés comme par exemple la réduction de passagers à trois (3) pour les véhicules de cinq 5 places.
Afin de lutter contre la covid-19, le gouvernement a limité le nombre de personnes par véhicule. Il a donc procédé à une uniformisation du prix de transport. Ce nouveau est tarif insupportable, affirment les chauffeurs.
Pour Lomé – Kpalimé, « on nous dit de prendre que 3 passagers, soit 1900 F CFA par tête. En aller et retour, on n’aura même pas 6 000 F CFA. Or, pour Kpalimé-Lomé-Kpalimé, nos voitures consomment 20 litres ce qui fait 8 000 F CFA. Les soldats nous prennent 1000 francs sur la route sans oublier ceux qui nous prennent 200 francs par ici et par là. Nous ne comprenons rien, c’est pour cela que nous protestons ce matin pour réclamer un redressement », explique un chauffeur.
Pour les chauffeurs, il n’est pas question de maintenir ce tarif. Ils exigent d’ailleurs de prendre prendre plus de trois (3) passagers si le tarif doit rester à 1900 F CFA pour le déplacement Lomé – Kpalimé. Selon l’Opinion, les manifestants seraient même allés voir le préfet qui leur a promis de les recevoir deux heures après. Sans aucune réponse jusqu’ici, les chauffeurs ont décidé de bloquer la route Kpalimé – Lomé à Tové et la route Kpalimé – Atakpamé. Les forces de l’ordre leur laisseront-ils la liberté d’aller au bout de leur manifestation ?
Pour l’heure, les chauffeurs maintiennent leur décision. « Si les autorités veulent qu’on prenne que 03 passagers, alors que le tarif soit maintenu à 4 000 F CFA par tête », a déclaré l’un d’entre eux.
Elisée Rassan