Les transferts monétaires de la diaspora contribuent énormément au Produit intérieur brut (PIB) des pays à faible revenu. Mais ces transferts connaissent une véritable chute à cause de la pandémie de coronavirus. Selon la Banque mondiale, les envois de fonds des migrants dans le monde devraient baisser d’environ 20% en 2020.
« Les travaux des migrants sont une source vitale de revenus pour les pays en développement. La récession économique causée par la pandémie de covid-19 met sérieusement à mal la capacité des migrants à envoyer de l’argent chez eux et rend d’autant plus importante la nécessité d’accélérer la vitesse de rétablissement des économies avancées », a déclaré David Malpass, président du groupe de la Banque mondiale.
Les transferts monétaires de la diaspora réduit la pauvreté dans de nombreux pays en développement. La chute de ces envois rend la vie difficile aux familles. « Ce qu’il faut savoir, les transferts d’argent dans les pays à revenu faible et intermédiaire ont toujours contribué à développer l’activité économique. Mieux, son impact est visible à travers allègement de la pauvreté, l’amélioration de la situation nutritionnelle, la hausse des dépenses d’éducation et la diminution du travail des enfants dans les familles défavorisées. Ainsi, une chute de ces envois, selon l’institution, affecterait la capacité des familles à assumer ces dépenses puisqu’une part accrue de leur budget sera consacrée à éviter les pénuries alimentaires et subvenir aux besoins immédiats du ménage », peut-on lire sur financialafrik.com.
« Alors que le Groupe de la Banque mondiale déploie des mesures rapides et d’envergure pour soutenir les pays, nous nous efforçons de maintenir les canaux de circulation de ces fonds pour préserver l’accès des communautés les plus démunies à ces biens vitaux », a souligné David Malpass, président du groupe de la Banque mondiale.
En 2019, les transferts d’argents vers les pays à revenu faible étaient estimés à 554 milliards de dollars. L’économie de l’Afrique est sérieusement affectée par la baisse de ces transferts d’argent.