Durant 5 jours, le souffle du panafricanisme résonnera sur la capitale togolaise. Reporté l’an dernier, le 9ᵉ Congrès panafricain a désormais ses nouvelles dates. Il se tiendra à Lomé, du 8 au 12 décembre prochain. Une annonce faite par le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, qui promet un rendez-vous historique.
Au cœur de ce congrès, un thème majeur : le renouveau du panafricanisme et le rôle de l’Afrique dans la réforme des institutions multilatérales. L’enjeu est d’offrir à l’Afrique, sa diaspora et ses descendants une tribune pour parler d’une seule voix.
« Le Congrès de Lomé sera le lieu de la réaffirmation de la valeur du panafricanisme… de la mobilisation des États et des peuples africains autour de la cause de la réforme des institutions multilatérales… de la réparation et de la restitution du patrimoine culturel africain », a souligné Robert Dussey. Des mots lourds de sens, qui rappellent la dimension historique de ce rassemblement.
Lire aussi : Togo : des kits scolaires pour coconstruire l’avenir des jeunes filles
L’Afrique veut peser davantage dans la gouvernance mondiale, tout en consolidant son identité culturelle et sa créativité. Lomé, le temps de quelques jours, deviendra ainsi la capitale d’un continent en quête d’unité et de perspectives nouvelles.
En amont, des conférences préparatoires se sont déjà tenues sur le continent et au Brésil, impliquant la diaspora africaine. Une mobilisation qui témoigne d’un intérêt grandissant.
Lire aussi : France : Sébastien Lecornu nommé Premier ministre par le président Macron
Depuis 1919, les congrès panafricains marquent des étapes essentielles dans la lutte pour l’émancipation et l’unité africaines. Le dernier en date s’était tenu à Accra, il y a huit ans. Cette année, le rendez-vous togolais s’annonce comme une page décisive d’un récit toujours en cours : celui d’un panafricanisme vivant, en perpétuel renouveau.