La présidente de l’Assemblée nationale, Yawa Djigbodi Tsègan participe à vienne en Autriche, à la 5ème conférence des présidents de parlements où elle a modéré un panel de haut niveau axé sur le thème: « l’ouverture, la transparence et l’accessibilité des parlements face au défi sécuritaire : comment trouver le bon équilibre ? Les débats ont été riches et diversifiés avec des approches de solutions innovantes en lien avec la crise sanitaire liée à la COVID-19.
Cette rencontre a vu la participation de près de 100 présidents de 115 parlements nationaux et personnalités de plus d’une douzaine d’organisations parlementaires régionales à vienne en Autriche pour un sujet d’actualité : « la promotion du leadership parlementaire pour un multilatéralisme plus efficace qui assure la paix et le développement durable ».
Cette 5ème conférence des présidents de parlement qui intervient dans un contexte particulier marqué par la crise sanitaire, a permis de débattre des différents aspects de la question et proposer des pistes de solutions pour relever les nombreux défis qui se posent aux institutions parlementaires de par le monde.
A la tribune, la présidente de l’Assemblée nationale Togolaise, Yawa Tsègan, s’est d’abord acquittée d’un devoir, celui de la transmission du message de salutation du Président de la République Faure Gnassingbé à l’auguste assemblée. Puis, place à ce panel de haut niveau, modéré par la présidente de la représentation nationale. Il a porté sur l’ouverture, la transparence et l’accessibilité des parlements face au défi sécuritaire. Moment de riches débats sur une question fondamentale : comment trouver le bon équilibre ?
« Au-delà de ma modeste personne, c’est mon pays le Togo qui est honoré, je vous en remercie vivement et vous transmet les salutations chaleureuses de Son Excellence Monsieur Faure Gnassingbé, président de la République Togolaise » a-t-elle lancé. Les panelistes et les différents intervenants ont tour à tour apporté leurs contributions au sujet à partir des stratégies mises en œuvre dans leurs pays respectifs pour être plus proches des populations et protéger les parlements de menaces de tout genre.
Les parlements et les parlementaires s’efforcent d’être aussi accessibles que possible afin de dialoguer avec les électeurs, même, ou surtout, en période de pandémie. Sur cet aspect, nous avons entendu à quel point les parlements ont dû, et pu, s’adapter aux circonstances imposées par la situation sanitaire. De fait, beaucoup d’entre eux ont modifié leurs règlements pour permettre que le travail parlementaire se fasse de manière hybride. Au final, il est possible de dire que la pandémie a donné un coup d’accélérateur à nos institutions parlementaires en leur permettant de devenir de plus en plus digitales.
L’accès des populations à l’information et à l’institution parlementaire Oui mais cette liberté accordée doit respecter certains principes avec la prise en compte de l’environnement numérique changeant marqué par la cybercriminalité. Des dispositions urgentes doivent être prises également afin de garantir la sécurité et la sureté du parlement et des députés.
Aussi on note d’autres aspects importants de la question évoquée au cours des débats, les conséquences néfastes de la désinformation sur la pandémie actuelle et les réseaux sociaux. Ces derniers sont pointés du doigt comme faisant partie des outils de propagation de fausses nouvelles.
Le renforcement des législations et le recours à une éducation digitale ont été des approches de solutions explorées par le panel.
Cependant, note sur le site du parlement togolais, toutes ces mesures permettront-elles aux parlements de s’ouvrir véritablement aux populations tout en limitant les risques et les menaces sécuritaires ? Pour la présidente de l’Assemblée nationale, le débat ne fait que débuter.