L’enfant est le père de l’homme, dit un adage populaire. Yasmîn Issaka-Coubageatest le reflet de cette assertion. Inspirée par le livre depuis sa tendre enfance, elle en a fait aujourd’hui son métier. Elle n’est pas écrivaine certes. Mais elle travaille au début de la chaine de la livre. Elle est co-fondatrice, directrice éditoriale de la maison d’édition Graines de pensée et également journaliste culturelle. Portrait d’une amoureuse du livre et du wax.
Yasmîn Issaka-Coubageatest de ces personnes qui tiennent à leur rêve et qui ne les lâchent pour rien au monde. Fille de diplomate qui voyageait beaucoup, c’est avec son père que commence la culture littéraire. Ce dernier ramenait toujours de ses voyages des livres à sa fille. Commence alors une véritable histoire d’amour entre elle et le livre qui la conduire vers la création de la maison d’édition Graines de pensée.
Et pourtant, Yasmîn, très ouverte d’esprit, a un background assez solide pour évaluer professionnellement dans un autre monde. Brillante élève, ayant obtenu son baccalauréat à dix-sept ans, elle est diplômée en Gestion et commerce internationale de l’Ecole supérieure de Gestion de Paris. Elle quitte Paris, puis va se spécialiser aux Etats Unies en management global, communication et gestion des ressources humaines.
Après sa spécialisation, Yasmîn retourne à nouveau à Paris, cette fois-ci pour des études de lettres : « J’ai été rattrapée par ma passion, c’est-à-dire les lettres », affirme -t-elle. A l’université de Cergy pontoise, elle obtient une maîtrise en Lettres. Un parcours universitaire parallèle certes, mais qui peut se comprendre : « J’ai une passion pour le livre. Je savais que je voulais travailler dans le domaine du livre. Mais je savais aussi que ce ne serait pas aussi facile pour moi. C’est pour ça que j’ai commencé par des études de gestion, pour finir par ce que j’aime réellement, les lettres ».
Munie de ce double cursus, Yasmîn revient au Togo en 2003. Elle voulait vivre sa passion, mais sur le continent africain : « Autant j’étais sûre de vouloir travailler dans l’édition, autant j’étais sûre de vouloir le faire en Afrique francophone et pourquoi pas commencer dans mon pays le Togo », dit-elle. Une fois au Pays, elle y fait une rencontre qui va changer sa vie : l’écrivaine Christiane Tchotcho.
Une rencontre décisive
L’objectif de Yasmîn en rentrant au pays était d’abord de prospecter, faire un état des lieux de l’existant et enfin ouvrir sa maison d’édition. Elle rencontre Christiane Ekoue, alors Directrice éditoriale des Nouvelles éditions africaines. Yasmîn et elle mettent ensemble leur vision de l’édition. Elles décidèrent de créer Graines de pensées : « Très vite, nous nos sommes rendues comptes que nous avions les mêmes intérêts, beaucoup de points communs et surtout la même vision de l’édition ». Pendant que leur projet voit le jour, Yasmine ajoute de nouvelles cordes à son arc. Elle se forme à l’édition dans plusieurs écoles références du domaine et du continent.
Parfaire leur art, travailler avec les meilleurs du domaines quitte à s’associer avec d’autres éditeurs de référence pour atteindre un leurs objectifs. Yasmîn et sa complice veulent se positionner en référence sur le plan sous-régional et continental, le marché togolais étant très restreint : « Ce qui a motivé la création de Graines de pensées, c’est le constat que le paysage éditorial était désert. Il y avait un besoin d’une vraie maison d’édition de référence au Togo. C’est pour ça que Christiane et moi avions décidé de nous lancer, avec comme objectifs de servir de passerelle entre les écrivains et leur public ».
Au-delà de cette motivation, Yasmîn, la petite fille de Nana Benz veut également à travers la littérature, faire rayonner le Togo a l’internationale comme l’ont fait les Nana Benz à l’époque. Pour elle, éditer, c’est aboutir à l’émergence d’une société démocratique et pluraliste via le livre. C’est également contribuer au développement social, économique et culturel du Togo, tout donnant aux jeunes togolais des ouvrages qui correspondent à leur réalité. Bref, c’est contribuer à une société plus équitable et surtout porter des causes. Pour elle, l’on peut combattre les préjugés sexistes en faisant la promotion d’une femme africaine battante et indépendante, et donner un statut littéraire aux langues nationales : « C’est important que nos voix portent, et qu’elles portent surtout dans nos langues ».
Un commentaire
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