Le Togo, tout comme de nombreux Etats en Afrique sub-saharienne à travers le globe, est confronté au redoutable défi de l’épidémie du VIH/SIDA. Avec un taux de prévalence du VIH/SIDA qui a chuté à 1,7% en 2022, d’importants progrès ont été accomplis grâce à une approche plurielle, combinant efforts de prévention, accès aux traitements et sensibilisation.
Grâce à un engagement constant et à des stratégies de santé publique pragmatiques, le gouvernement est sur la bonne voie pour réaliser l’objectif ambitieux d’éradiquer le VIH/SIDA d’ici 2030, en harmonie avec les objectifs mondiaux définis par l’Onusida.
Le Togo a pris des mesures fermes dans sa lutte contre le VIH/SIDA en adoptant l’approche 95-95-95 recommandée par le Programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA. Cette stratégie ambitieuse vise à s’assurer qu’à l’horizon 2030, 95 % des personnes séropositives connaitront leur état de santé, que 95 % d’entre elles auront accès à un traitement antirétroviral (ARV) et que 95 % des patients sous traitement auront une charge virale indétectable. Cette approche témoigne de l’engagement ferme du Togo à éradiquer le VIH/SIDA et à améliorer la qualité de vie des personnes touchées par cette maladie.
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Pour ce faire, le pays veut intensifier la lutte contre le VIH/SIDA en mettant en place une Feuille de route ambitieuse visant à renforcer la riposte d’ici à 2030. Cette initiative pilotée par le Conseil national de lutte contre le SIDA et les infections sexuellement transmissibles (CNLS-IST), vise à améliorer le système de santé et à garantir un accès continu aux services de prévention, de traitement et de soutien pour toutes les personnes vivant avec le VIH (PVVIH).
La Feuille de route vise à corriger les lacunes actuelles afin d’optimiser les efforts de lutte contre la maladie. Il s’agit de rendre les moyens utilisés, plus adaptés, productifs et efficaces pour contrer le VIH/SIDA.
En 2022, il y avait encore 110 000 personnes vivant avec le VIH au Togo, un chiffre alarmant dont plus de 60% étaient des femmes. Ces statistiques mettent en lumière la nécessité de sensibiliser davantage sur cette maladie et de renforcer les campagnes de prévention.