Un vent de troisième ou de mandat supplémentaire, non stipulé par la constitution ou suggéré par l’esprit des textes fondamentaux, semble souffler sur plusieurs pays d’Afrique de l’ouest. De la Côte d’Ivoire en Guinée Conakry. Ce vent, soufflant tellement fort, risque de toucher d’autres pays de la sous-région dont le Sénégal. Pour donc éviter le tourbillon, Me Elhadji Diouf, anticipe et se dresse déjà au travers du chemin de Macky Sall, président du Sénégal.
« Je crois qu’il n’a pas intérêt à être surveiller. Il a intérêt à être clair. Puis que lui-même l’a dit et nous avons des enregistrements. Il a proposé une Constitution qu’il a lui-même écrite (…). Est-ce que ce Macky Sall ose revenir devant les Sénégalais pour dire maintenant, je vais demander au Conseil constitutionnel de se prononcer », s’est interrogé Me Diouf, membre de Benno Bokk Yakaar (BBY, coalition au pouvoir), rapporté par actualiteivoire.info.
« S’il se présente, je serai le premier à me dresser contre lui pour le combattre et les Sénégalais vont lez combattre et il va finir très mal. Et j’aurais bien aimé que Macky Sall sorte par la grande porte », a prévenu l’ancien député, appelant les uns et les autres à la conscience politique.
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