En offrant à un millier d’étudiants leur première immersion en entreprise, le programme ‘’Vacances actives et utiles 2025’’ fait des vacances un véritable levier d’employabilité. L’initiative, sous le haut patronage du président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a été présentée le 16 août à l’Université de Lomé.
L’événement s’est déroulé en présence du secteur privé, représenté notamment par le Conseil national du patronat (CNP), l’Association des grandes entreprises du Togo (AGET) et la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT). C’est ainsi que l’État et les entreprises marchent main dans la main pour offrir aux jeunes une expérience inédite.
Le ministre de la Réforme publique, du Travail et du Dialogue social, Gilbert Bawara, a dressé un constat lucide : « Nous avons fait le constat qu’en période de vacances nos jeunes s’interrogent sur les activités qu’ils doivent mener et sont face au risque de désœuvrement. » La réponse à ce défi prend aujourd’hui forme à travers ces stages d’un mois, alliant pratique, responsabilisation et employabilité.
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Avant même leur immersion, les bénéficiaires ont reçu une formation en soft skills : la communication, le travail d’équipe, la gestion du temps et la culture d’entreprise. À cela s’ajoutent des sessions citoyennes, des activités sociales et un suivi personnalisé. Chaque stagiaire sera déclaré à la CNSS et percevra une indemnité, une première au Togo pour ce type de programme.
Pour le directeur de l’ANPE, Kossi Tsiglo, l’intérêt est immense : « Ces stages sont une opportunité pour les étudiants de découvrir le milieu professionnel, de mieux appréhender les exigences du marché du travail et de développer des compétences dans les activités professionnelles. »

Les entreprises, elles aussi, y trouvent leur compte. Comme le souligne Thierry Awesso, vice-président du CNP, « un travail de sensibilisation a été fait entre le gouvernement et le secteur privé avant d’aboutir à sa phase finale ». L’initiative leur permet d’identifier de futurs talents, tout en renforçant leur rôle social.
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Dans le Grand Lomé, à Sokodé, Kara, Kpalimé ou encore Dapaong, l’enthousiasme est palpable. « Cette initiative va me permettre de m’insérer dans le monde professionnel », confie Laré Binto, étudiant en géographie.

En lançant ce programme, l’État ne cherche pas seulement à occuper les vacances des jeunes. Il trace une passerelle entre le monde académique et celui du travail. Une passerelle où les 1000 premiers stagiaires de 2025 ouvrent la voie à une génération plus préparée, plus compétente et surtout plus confiante dans son avenir.