Redonner vie aux déchets en les valorisant est aujourd’hui un impératif du développement durable. Pour ce faire, l’Université de Lomé en collaboration avec d’autres partenaires tient un atelier sur la valorisation intelligente des déchets.
Sous l’impulsion du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) de la France et en partenariat avec plusieurs universités africaines et françaises, l’École thématique de recherche résidentielle Helios s’installe pour deux semaines au cœur du campus. L’objectif est de former pour une meilleure valorisation des déchets, de l’eau et de la biomasse.
« L’Université de Lomé s’honore d’abriter pour la première fois l’école de recherche résidentielle », a déclaré le président de l’Université de Lomé, Adama Kpodar. Une première qui attire une génération de jeunes chercheurs venus du Togo, du Bénin, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et du Gabon.
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Les travaux s’annoncent ambitieux. Il s’agit de développer des procédés utilisant « la lumière et l’électricité » pour transformer ce que l’on jette en ressources, dans une logique profondément enracinée dans les défis du continent.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, Kanka-Malik Natchaba, voit dans cette initiative une opportunité stratégique qui s’aligne avec la vision gouvernementale de faire de la science un levier de développement.
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Cette école n’est pas un simple atelier universitaire. Elle symbolise l’engagement fort de faire du savoir une réponse aux urgences environnementales africaines. Une manière, aussi, d’enseigner que les déchets ne sont plus des rebuts, mais des richesses en attente d’être révélées.
L’École thématique de recherche résidentielle Helio prendra fin, le 03 août prochain à Lomé.
