Une bonne nouvelle pour les malades du VIH/SIDA. Une troisième personne atteinte du VIH/SIDA dans le monde et première femme vient de recouvrir la santé après avoir reçu des cellules souches du sang de cordon ombilical.
L’information a été rapportée par le site d’information “femmeactuelle” précisant qu’une patiente américaine, appelée “patiente de New York” serait guérie.
Le confrère explique que c’est lors de la conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (Croi), qui s’est déroulée le mardi 15 février 2022, que les scientifiques ont annoncé une avancée majeure avec un troisième cas de guérison du VIH. Dans le monde, près de 37,7 millions de personnes vivent avec le VIH, le virus responsable du sida, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
D’après les informations du New York Times, la patiente en question, une Américaine appelée “patiente de New York”, a été diagnostiquée séropositive en juin 2013. Quatre ans plus tard, les médecins ont découvert qu’elle était également atteinte d’une leucémie.
Le confrère rapporte qu’après les patients de Berlin en 2011 et de Londres en 2020, un troisième cas de guérison du VIH a été annoncé aux États-Unis. La patiente, également atteinte de leucémie, a reçu du sang de cordon ombilical provenant d’un donneur partiellement compatible pour traiter son cancer. Ce qui aurait également permis de bloquer l’entrée du VIH dans les cellules. Cette dernière a également reçu du sang d’un proche parent pour donner à son organisme des défenses immunitaires temporaires pendant la durée de la greffe.
D’après les scientifiques, dont les propos ont été rapportés par le New York Times, la greffe de moelle osseuse reçue par les deux précédents patients guéris du VIH, n’est pas une option réaliste pour tous les patients. Ces greffes sont très invasives et risquées, et les conséquences de ces opérations peuvent être mortelles.
Dans le cas de la patiente de New York, “la combinaison du sang du cordon et des cellules de son parent pourrait lui avoir épargné une grande partie des effets secondaires brutaux d’une greffe de moelle osseuse typique”, a déclaré le Dr Hsu. “Elle a quitté l’hôpital au 17e jour après sa transplantation et n’a pas développé de maladie du greffon contre l’hôte”, a déclaré le Dr JingMei Hsu, médecin de la patiente à Weill Cornell Medicine dans les colonnes du New York Times.
La patiente a choisi d’interrompre la thérapie antirétrovirale 37 mois après la greffe. Plus de 14 mois plus tard, elle ne montre aucun signe de VIH dans les analyses de sang. “Il y a quelque chose de magique dans ces cellules et quelque chose de magique peut-être dans le sang du cordon en général qui apporte un avantage supplémentaire”, explique le Dr Deeks.